Losers Revolution
Au-delà de l’humour que l’on n’a peut-être pas saisi, cette effervescence de hashtags, artificiellement dans l’air du temps, filmée à la manière d’une succession de sketchs sans vrai sentiment de cinéma, tombe à plat et semble un peu vaine.- Gaëlle Moury – Le Soir
Le problème, c’est que l’idée est à peine digne d’un court métrage. Et, étirée sur une heure et demie, elle en devient pathétique, avec des dialogues lourds, une avalanche de clichés (notamment sur l’homosexualité) et des situations qui peinent à arracher un sourire… – Hubert Heyrendt – La Libre Belgique
Non, le cinéma belge ne produit pas que des films sociaux. Et qu’est-ce que cela fait du bien quand une comédie aussi délirante que Losers Revolution sort sur nos écrans. – Patrick Laurent – La DH
La sympathie que peut inspirer le projet au départ se noie rapidement dans un n’importe quoi érigé en principe directeur. On cherche vainement une réplique irrésistiblement drôle, une image joliment décalée. Mais non, rien ne vient. Même pas assez nul pour devenir culte… – Louis Danvers – Focus Vif
Brocarder la « reality TV », why not ? Il n’y a pas de mauvais sujet pour une comédie, tout est dans le traitement. Mais il n’y a rien à sauver dans ce « Losers Revolution », projet écrit et joué par l’animateur belge Thomas Ancora : ni la platitude vulgaire des dialogues, ni l’absence de mise en scène, ni le jeu exécrable d’Ancora et de ses complices. A aucun moment, « Losers Revolution » ne parvient à ressembler, de près ou de loin, à un long-métrage : c’est une accumulation de sketches piteux, tout juste dignes d’être postés un soir de beuverie sur Youtube. Que ce genre de sous-navet « made in Belgium » parvienne même à sortir en salles est un mystère insondable. – Hughes Dayez – RTBF